vendredi 20 décembre 2013

Le tour de Trept

Département : Isère

Territoire : Isle Crémieu

Commune : Trept

Distance : 8 km

Temps : 2h30mn

Balisage : jaune

Nous garons notre véhicule sur le parking et nous rejoignons l'église par une ruelle agréable.



Face à nous, se trouve un beau trompe-l'oeil.


Nous prenons la direction de Bange.


Nous passons sur le trottoir opposé et nous apprécions l'entrée de l'église.


Nous empruntons la rue qui descende à proximité d'un bassin et nous croisons quelques maisons aux toits à redents..



Une fois sortis du village, nous nous trouvons dans une vallée où les traces d'une activité agricole sont nombreuses. Nous côtoyons par exemple des piliers de portails décorés.



De part et d'autre de la route, se dressent encore quelques pierres plantées, localement appelées "pierres plantes" qui sont caractéristiques de l'Isle Crémieu. Ces pierres posées verticalement marquaient autrefois la limite entre les propriétés : car nous sommes ici au pays de la lauze et la taille de la pierre y fut, jadis, une actvités florissante.



Nous croisons aussi quelques bornes.


Parvenus à une des multiples croix qui marquent les carrefours, nous prenons la route à droite.



Nous en profitons pour admirer le village de Trept.



Avant de lui tourner le dos, nous observons aussi le château de Serrières, dressé sur sa colline et qui garde de son passé de forteresse une allure sévère. Son rayonnement fut important puisque Louis XIV l'érigea en comté en 1646.


Ce château fut habité par dix-neuf générations de "de la Poype", une des plus grandes familles du Dauphiné. A la révolution, il dut son salut à Jean Baptiste de la Poype qui servit dans les armées de la république dont il devint général divisionnaire avant d'être nommé Baron d'Empire.


Nous continuons le long des champs avec, au loin, le Mont Blanc pour sentinelle.



Nous parvenons à un lavoir avant de remonter vers la route qui mène de Morestel à Crémieu.



Nous traversons et nous arrivons à Bange.


Nous allons maintenant poursuivre sur des chemins de terre bien plus agréables que les différentes routes que nous avons empruntées jusque là.


Nous partons en direction du "Chalet de la Chasse". Le chemin monte lentement et nous découvre peu à peu les collines environnantes.



Pour un dix-sept décembre, la température dépasse allègrement les dix degrés et la balade devient très agréable.


Au loin, le village de Saint Hilaire de Brens se détache dans le soleil qui décline.


Dans la montée, survient le premier dilemme de la journée. Depuis Bange, nous suivons un balisage jaune et un balisage rouge. A un embranchement, le chemin rouge part sur la droite. Dans cette même direction, le même tronc d'arbre porte une croix et un trait jaune l'un sous l'autre. Nous décidons d'ignorer le trait et de poursuivre sur le chemin où se trouve une croix rouge : c'était ce qu'il fallait faire. L'avenir nous montrera que nous n'avons pas toujours la même chanche...


Nous parvenons à l'entrée de l'Espace Naturel Sensible des Communaux de Trept marquée sur un panneau. Là aussi, le balisage est succint : pour poursuivre, il faut franchir le passage canadien.


Encore quelques dizaines de mètres de montée et nous parvenons sur le sommet d'une colline, cette année plantée de choux.


Nous nous dirigeons vers une partie boisée et nous découvrons une aire de pique-nique très agréable près du "Chalet de la Chasse". Nous projetons d'y revenir au printemps.



Direction "La Gagne".


Nous rejoignons une route au bord de laquelle se trouve une aire pédagogique de l'Espace Naturel Sensible qui présente une pelouse sèche.



Ici, se trouve aussi une table d'orientation indiquant le nom des sommets environnants.



Le site pédagogique se termine par des panneaux présentant la faune et la flore de la pelouse sèche.




Nous quittons le site en nous répétant  qu'il faudra vraiment revenir au printemps !


Quelques centaines de mètres suffisent pour parvenir à "La Gagne".


C'est là que nous n'avons pas gagné car nous avons pris le large chemin de terre alors qu'il faut vraisemblablement prendre la route en direction du grand portail puis un chemin sur la gauche. Voilà donc pour nous, une troisième raison de revenir au printemps !
Sur le chemin, nous avons suivi un balisage rouge jusqu'à la route goudronnée suivante.


Si vous connaissez le secteur, vous saurez rapidement que vous n'êtes pas perdu parce que vous pouvez pratiquement toujours voir la chapelle de Cozance.


Parvenus à la route goudronnée, nous laissons le tracé rouge pour descendre à droite. Nous arrivons dans le village de Cozance.


De là, une allée stabilisée sécurisée nous ramène à l'église de Trept. En chemin, nous croisons le balisage jaune que nous ne suivons pas  afin de rejoindre directement notre véhicule.

La première partie du parcours sur la route n'est pas vraiment agréable. La seconde partie demande plus de vigilance que nous n'en avons eu. Toutefois, globalement, la balade est agréable. 

vendredi 6 décembre 2013

Le Col du Mollard, raquettes aux pieds

Département : Savoie

Territoire : Chartreuse

Commune : Le Désert d'Entremont (Entremont-le-Vieux)

Temps : 2h30


Aujourd'hui, la limite nuages / soleil se situe au niveau du col de la Cluse. Tout au long de notre balade, nous allons osciller entre nuages et soleil.



Nous garons notre véhicule sur le parking du foyer de fond du Désert d'Entremont.


La bise souffle et nous gèle les doigts pendant la préparation de notre matériel. Puis, c'est le départ.



Nous franchissons le premier pont et nous prenons la direction du col du Mollard. Pour le Grand Carroz, ce sera un autre jour car la sortie est plus sportive et notre motivation du moment n'est pas optimale !



Nous commençons notre montée et les nuages semblent s'abaisser sous le mont Outheran.


Mais quelques dizaines de mètres plus loin, c'est terminé et nous manquons de ne pas voir le panneau indiquant la direction à prendre.



Derrière nous, le foyer de fond s'éloigne.


La montée se poursuit quand apparaissent deux haberts, l'un dans les nuages, l'autre entre les branches.



"Habert" est un nom utilisé en Chartreuse et sur Belledonne pour désigner une grange d'alpage construite en maçonnerie contrairement au chalet qui, lui, est en bois.


Après Les Marots, nous ne montons plus dans la prairie mais dans la forêt.



De temps à autre, nous côtoyons la Chaume, petit cours d'eau tranquille durant l'hiver.



La traversée de la forêt se poursuit, calme et agréable.



Soudain, nous débouchons sur un chemin plus large qui longe la piste de ski de fond et mène vers le col.


Le soleil fait une apparition plus franche et nous indique qu'il va bientôt rejeter plus bas les assauts des nuages.


Dans une immense clairière, nous arrivons à la Serra et nous apercevons le col du Mollard à une centaine de mètres de nous. Mais les desseins du traceur sont parfois pervers : il nous entraîne en direction du mont Outheran.




Nous repartons dans la forêt en jouant à cache-cache avec le mont au pied duquel nous cheminons désormais.




Nous poursuivons dans la forêt alors que la pente s'accentue un peu.



Sur l'autre versant, la Bichecorne apparaît entre les arbres.



Puis c'est la descente dans une combe.



Le fond est plus sombre et nous entamons une montée en pente douce toujours sous le regard débonnaire de la Bichecorne.



Nous croisons une manifestation des pins, sapins, épicéas et mélèzes réunis...


Nous poursuivons notre montée et nous devinons que le soleil vient de gagner définitivement.



Soudain, le traceur malin nous indique que le col approche tandis que nous apercevons quelques fondeurs à la Serra : ils seront les seuls humains que nous côtoirons aujourd'hui.



Sous un soleil désormais resplendissant, nous parvenons au Col du Mollard.



Sur le mont Outheran, passe un avion fier.


S'agit-il d'un long courrier ? Nous usons du zoom pour obtenir la réponse.


Au Mollard, le mot "col" n'annonce pas la descente ! Notre ascension continue donc dans la forêt.




Impassible, une souche nous attend pour ponctuer le sommet de la dernière grimpette du jour.


Nous entamons une descente "marquée" entre les arbres.



Elle dure un moment avec, parfois, quelques apparitions des monts environnants.





Nous débouchons ensuite sur un petit plateau où nous traversons une nouvelle fois la piste de fond.


Au loin, Chamechaude se détache.


Elle est imitée par le Grand Som qui domine la mer de nuages.


Puis, c'est tout le massif de Chartreuse qui s'offre à nous.


Le plateau nous découvre un nouvel habert endormi sous la neige.



Lentement, nous descendons vers lui.


Nous le dépassons et, plus bas, nous apercevons le foyer de fond.



Nous avançons sous le mont Granier jusqu'à arriver tout près de notre but.



Nous revenons à notre point de départ pour un pique-nique face au Granier.




Au-dessous de nous, le village du Désert, ce matin invisible, paresse au soleil.


Le traceur malin est là, prêt à repartir à l'assaut de la montagne. Au bonjour qu'il nous lance, nous apprenons qu'il s'agit d'une traceuse maligne !