mercredi 27 novembre 2013

Les beaux monts de Belmont

Département : Isère

Territoire : Vals du Dauphiné

Commune : Belmont

Distance 7,5 km

Temps : 2 h 30

Nous démarrons notre balade pléonasmatique de la place de l'église de Belmont où se trouve le premier panneau.



En face, s'affirme une belle bâtisse en pierre.


Nous descendons sous l'église et nous nous dirigeons en direction de l'Epinette. L'église se dresse maintenant au-dessus de nous.


La neige a recouvert le paysage où s'ébrouent de beaux arbres. Une fois parvenus sur le plateau, nous devrons marcher dans cette neige gelée.


Nous avançons sur la route dans une petite vallée où courent les ruisseaux.



Sur une route verglacée, nous commençons notre montée vers le premier hameau et, en nous retournant, nous pouvons admirer le village de Belmont qui s'éloigne.


Nous parvenons à "l'Epinette" où quelques fermes anciennes bordent la route.



Nous nous dirigeons vers Saint Didier de Bizonnes par un chemin bien empierré et nous découvrons sur notre droite les bois de Belmont.


Nous apercevons aussi le hameau du Bouchet où nous passerons tout à l'heure.


Le temps de contourner une ferme imposante et le chemin se met à monter.



Au sommet, la mairie de Saint Didier de Bizonnes puis son église apparaissent.



La descente verglacée est délicate et  nous parvenons au bord d'un étang bien entretenu.


Au-dessus de nous, la maison forte et l'église nous attendent.



Nous traversons le plan d'eau et nous nous dirigeons vers elles.



Derrière nous, le chemin que nous venons  de descendre.


La montée à l'église est courte mais sévère.


Après quelques dizaines de mètres sur le plat, nous atteignons le panneau "Saint Didier de Bizonnes" et nous faisons une courte halte face à l'église pour goûter au calme de l'endroit.



Nous nous dirigeons vers Le Bottaz en traversant le parking de la salle des fêtes. Nous tournons à gauche un peu plus loin et là, les choses deviennent sérieuses : sans doute pour se réchauffer, les courbes de niveau se serrent les unes contre les autres et nous haletons de plus en plus pour les enjamber !

De temps à autres, nous apercevons l'église de Saint Didier de Bizonnes qui nous confirme que nous avons pris de la hauteur.



Nous parvenons à "Le Bottaz" où la vue sur la Chartreuse enneigée s'est dégagée.



Nous sommes arrivés sur le plateau et nous reprenons notre souffle en admirant les chalets locaux et les fermes anciennes.



Au panneau "Le Bouchet", nous reprenons une route un peu plus fréquentée qui mène à Flachères.


Trois cents mètres plus loin, à la sortie de Saint Didier de Bizonnes à gauche et de Belmont à droite de la route, nous arrivons au panneau "Le Baraz".


Nous avançons jusqu'à une grange effondrée et après nous nous retrouvons sans balisage mais il se peut qu'un panneau bas soit enseveli par la neige.

Si vous vous baladez par là, après cette grange, il faut prendre le premier chemin à droite puis continuer droit devant soi.


Nous rejoignons une imposante cabane de chasse et, quelques mètres plus loin, le panneau "Les Chasseurs".



Nous avançons sur le plateau en direction de la forêt.


A la sortie du bois, nous nous trouvons sur un point dégagé où la Grande Sure et la Chartreuse s'offrent à nous.


Dans la forêt, une ferme abandonnée abrite quelques veaux.


A la fenêtre, les abeilles attendent patiemment le printemps.


Nous sortons du bois. La vue est cette fois totalement ouverte et nous permet d'admirer la Chartreuse et le Vercors.


Après le panneau "Bois Bessay", la pente descendante s'accentue et les intempéries des jours précédents ont abattu de nombreux arbres.


Nous parvenons ensuite à la route goudronnée et aux premières maisons du village de Belmont.


Nous traversons une route important et quelques dizaines de mètres plus loin, l'église nous apparaît.


Par une descente à 14%, nous nous rapprochons d'elle tandis que, près de notre véhicule, une belle demeure en pierre et au toit dauphinois attend fièrement dans un virage.



Hormis le passage délicat après Le Baraz, le balisage est parfait. Les vues sur les collines des Terres Froides, sur la vallée de l'Hien et sur les Préalpes se succèdent, toutes plus belles les unes que les autres. Une journée parfaite malgré les glissades impromptues sur le verglas!


dimanche 24 novembre 2013

Siccieu et Optevoz

Département : Isère

Territoire : Isle Crémieu

Commune : Siccieu - Saint Julien - Carizieu

Distance : 7,4 km

Temps : 2 h

Nous garons notre véhicule sur le parking de l'église de style néo-gothique à haut clocher carré entouré de quatre petites tourelles.


Nous prenons la rue qui monte à droite de la mairie puis plus haut, nous tournons à droite pour poursuivre sur un chemin. Le panorama sur l'Isle Crémieu et sur le Bugey enneigé est beau.

Nous croisons quelques vieilles bâtisses dissimulées sous les arbres.


 Nous arrivons bientôt à l'étang de Bas, calme et désert.



Nous continuons en direction de panneau "Malacharrière" et nous découvrons le village d'Optevoz entre le arbres.

 
 Nous poursuivons en direction de "Roche d'Allier" en dérangeant un héron cendré qui somnolait dans un pré et en admirant toujours le paysage.



 Un peu plus loin, nous apercevons le château d'Optevoz construit au quatorzième siècle.



Nous arrivons au panneau "Roche d'Allier" et nous quittons le chemin balisé pour pousser jusqu'aux ruines du moulin qui se trouvent au milieu de l'étang de la Thuile.


Cet étang, comme le village d'Optevoz, a joui d'une place importante dans l'histoire de la peinture. A la fin du XIXème siècle et au début du XXème, de nombreux peintres furent séduits par la lumière particulière de ce coin de l'Isle Crémieu. Corot disait : "A Optevoz, on peut tout peindre."


Daubigny y peignit "La petite vallée d'Optevoz", "l'étang de Gillieu" et "l'écluse de la vallée d'Optevoz" qui est exposé au Louvre. Cette écluse n'est autre que celle qui se situe à l'extrémité de l'étang de la Thuile où nous nous trouvons.

Charles-François Daubigny :
"l'écluse à Optevoz" 


Charles François Daubigny :
"l'étang de Gylieu"

 
Charles François Daubigny : "Marais à Optevoz"


Cette écluse a aussi été peinte par Gustave Courbet et se trouve au musée de Munich. Elle figure aussi sur une oeuvre d'Alfred Sisley.




Gustave Courbet : "Ecluse à Optevoz"

 
Alfred Sisley : "Ecluse à Optevoz"

Nous retournons sur l'itinéraire balisé et nous rencontrons un peu plus loin une de ces belles croix de carrefour qui ornent le Bas Dauphiné.



Plus loin, nous arrivons au château d'Optevoz qui a un porche d'entrée massif avec des mâchicoulis très bien conservés.




Il fut plus maison forte que château et fut occupé par les seigneurs d'Optevoz avant de passer à la famille de Montchanin de 1580 à 1703 puis à celle de Courtenay jusqu'en 1886.



Nous traversons l'agréable village d'Optevoz dont la place Rouvière porte le nom d'un des peintres de l'Ecole Lyonnaise. Devant l'église, se trouve un magnifique chêne de Sully.


Nous revenons à Siccieu en traversant le plateau par ses chemins et en faisant une halte au panneau "Chemin des Romains". Les historiens pensent qu'à l'époque romaine Optevoz se situait sur la voie menant de Lyon à Aoste en passant par Montluel. Le village devait se nommer "Octava" car il était placé à la huitième borne de cette voie.