jeudi 21 novembre 2013

Le château de Virieu

Département : Isère

Territoire : Vals du Dauphiné

Commune : Virieu sur Bourbre

Distance : 7 km

Temps : 2 h

Nous garons notre véhicule sur la place de l'église.




Nous partons sur la gauche en passant devant la grande bâtisse construite avec des galets.



Nous prenons ensuite la première rue à gauche, "Montée du Château" où nous trouvons une placette en l'honneur du peintre Jongkind et de la rose qui porte son nom.



Un peu plus haut, nous découvrons la halle.


Au sommet de la rue, nous arrivons Place du Trève.



Nous partons sur la gauche, nous traversons la route qui descend du château et nous continuons en face jusqu'au cimetière. Là, nous prenons un chemin à droite qui nous mène au ruisseau du Meurien.


Et là, les choses se corsent ! La montée est sévère et dure un moment. Au sommet, nous retrouvons une route goudronnée. Nous suivons le balisage en prenant à gauche puis, plus loin, sur la droite un chemin qui passe derrière une grange. Nous parvenons au sommet de la colline et au panneau "Petite Mare".


Nous prenons face à nous et nous restons sur le sommet de la colline où les arbres sont mystérieux.


Nous passons derrière une grande ferme et nous débouchons sur la route qui mène de Virieu au Pin où nous trouvons le panneau "Chubins".


Nous prenons la route à droite puis nous partons à gauche et nous gravissons une nouvelle colline. Nous parvenons au point culminant de notre balade qui offre une belle vue sur la Grande Sure et sur Belledonne.




Nous rejoignons très vite le panneau "Les Cardelles".


La fin du parcours se déroule sur  la route. Après avoir marché un peu plus d'un kilomètre, nous apercevons le château dont on parle depuis l'an mil, époque où il appartenait déjà à la famille De Virieu.

En 1146, son seigneur, Guiffrey de Virieu participe à la croisade prêchée par Bernard de Clairvaux.

Plus tard, en 1220, Béatrix de Virieu épouse Siboud de Clermont et apporte le château dans sa dot. Le château quitte la famille De Virieu pour passer dans celle des Clermont-Tonnerre. La famille De Virieu s'installe au château de Pupetières, sur la commune de Châbons.


En 1573, Antoine de Clermont vend le château de Virieu à Artus Prunier, seigneur de Saint André et président du tribunal de Grenoble. Cet homme, immensément riche, entreprend de gros travaux et donne au château son aspect actuel.

Nous sommes en pleines guerres de religion et, en 1586, le village de Virieu qui est construit autour du château est incendié. Les habitants le reconstruisent dans la vallée.


En 1622, le roi de France Louis XIII, de retour de la "Paix de Montpellier" dort au château et le dote de canons.

En 1655, la terre de Virieu est érigée en marquisat par Louis XIV pour services rendus par les seigneurs Prunier de Saint André pendant les guerres de religion. Le premier marquis de Virieu, Nicolas Prunier de Saint André devient ambassadeur de France à Venise.


Peu de temps avant la révolution, Anne Joséphine Prunier de Saint André épouse Nicolas de Langon. Le château change de nouveau de famille.

A la révolution, pour éviter le pillage, Nicolas de Langon abandonne ses droits seigneuriaux.

Au XIXème siècle, le château change encore de mains car il est vendu aux Saint Ferréol d'Uriage.


En 1874, le marquis de Virieu qui jusque-là vivait à Pupetières, le rachète. Environ six cents ans après avoir quitté la famille qui porte son nom, le château y revient.

Dès lors, la famille de Virieu s'implique dans la vie locale : au début du XXème siècle, le maire de la commune et conseiller général du canton n'est autre que Wilfrid de Virieu.


Durant la dernière guerre mondiale Xavier de Virieu participe activement à la Résistance. Il est le directeur de l'école des cadres de la Résistance d'Uriage et le château permet de cacher des dizaines de tonnes d'armes et de munitions.


Durant son histoire, le château de Virieu reçut des hôtes célèbres : le roi Louis XIII d'abord, la peintre et sculpteur Stéphanie de Virieu et le poète Lamartine, ami d'Aymond de Virieu qui écrivit ici son poème "Le Vallon".


Notre cours d'histoire terminé, nous avons fait le tour du château et nous descendons vers le village par une route très pentue. Après avoir discuté un moment avec un autochtone, nous revenons Place du Tréve et nous retournons Place de l'Eglise.

La balade était sportive, très bien balisée et très sympathique à parcourir.





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